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Hermès - Objet de curiosité Un coffret gravé par Gus Bofa 1928

Dernière mise à jour : 6 avr.

GUS BOFA EDITEUR TERQUEM 1928



Inv. GF

Hermès 24 Fg St Honoré Paris Déposé

Pièce unique

Boite à cigarettes en placage d'ébène de macassar ornée en réserve d'une gravure sur cuivre d’après un dessin pour les Fables de la Fontaine, par Gus Bofa, chez J. Terquem, Editeur, Paris, 1928.

Il s’agit de l’illustration pour "La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en Société avec le Lion" dans le 1er volume, en page 12.



Signature frappée en creux dans le bois à l'intérieure du coffret


Signature de la gravure sur cuivre




Gravure tirée de l'ouvrage : Les fables de la Fontaine, illustré par Gus Bofa, chez J. Terquem, Editeur, Paris, 1928



 



Une boîte similaire, toujours pour Hermès, a été réalisée avec la gravure de la fable "Le Cochet, le Chat et le Souriceau", également dans le 1er volume en page 290.






Gus Bofa

l'homme au crayon qui en dit long



Photographie de Gus Bofa


Gustave H. É. Blanchot (1883-1968) a choisi à l'âge de 5 ans de s'appeler « Gus Bofa ». Gus Bofa est né à Brive en Corrèze. Fils du colonel P.L. Blanchot, Il était destiné à une carrière militaire. Il renonce d’intégrer l’école de Saint-Cyr pour « griffonner » et vendre ses dessins, pour un maigre pécule, à des journaux illustrés comme Le Sourire ou Le Rire. Le succès ne tarde pas. En 1906 il dessine des "affiches Gus-Bofa" et, poussé par Mac Orlan, devient illustrateurs pour des livres de luxe.

..."Le débat est éternel. Bofa, dans les Toubibs, dans La Baïonnette, mais aussi plus tard dans sa Guerre de Cent Ans aux dessins satiriques et outranciers, ne prend pas position contre cette guerre-là, mais contre toutes les guerres. Ce qui n’était pas si fréquent à cette époque et lui valait le respect de ses pairs.

Il se rend en Allemagne, dessine le début du nazisme et prend ouvertement position contre les antisémites"

Propos recueillis par Jean-Pierre FUÉRI




En. charge de la chronique littéraire du Crapouillot, magazine littéraire et artistique, qu’il tiendra jusqu’en 1939, Bofa est aussi le fondateur et directeur du Salon de l’Araignée.  Le Salon de l'Araignée apporte un espace de liberté aux dessinateurs et les pousse à un art plus personnel. Le Salon de l'Araignée occupe une place importante dans l'histoire de l'illustration.

 

Dans les années 1930 son œuvre prend un tournant plus personnel . "Malaises" décrit l’angoisse existentielle et "La Symphonie de la peur" propose la peur comme moteur de l’histoire humaine. "Zoo" présente l’homme comme un animal dénaturé. Dans les années 1940 Bofa s’éloigne de tout et se retire « loin des radios, des journaux et des insupportables discussions entre sourds et aveugles sur la guerre" .


Les années 1950 marquent la fin de l’édition de luxe et, pour Bofa, le début de l’oubli. Indifférent à la gloire, il approfondit, à travers des livres autobiographiques, dont il signe textes et images, comme La Voie libre, Déblais ou La Croisière incertaine, une réflexion désabusée et pessimiste sur la condition humaine.


Il meurt en 1968 à quatre-vingt-cinq ans sans fleur ni couronne !



Le salon de l'araignée

Le salon de l'araignée a été créée à l'initiative de Gus Bofa, illustrateur pour des revues humoristiques, en réaction au Salon des humoristes qu'il qualifiait de médiocre. Pendant 10 ans, la Galerie Devambez à Paris a accueilli les travaux des meilleurs dessinateurs, illustrateurs et graveurs de l'entre deux guerre à l'occasion du Salon de l'arignée.



Inv. GF

Roger Foy qui a réalisé cette canne de théâtre pour Louis Vuitton était membre du Salon de l'Arraignée



Remerciements à Patrick Flumet - Genève


FIN

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